méthodologie
I - La dissertation
III - L'épreuve orale
+
Vous devez respecter autant les règles de forme que les règles de fond. De toute façon, la forme rejaillit toujours sur le fond.
I - La dissertation
+3 étapes dans l’exercice de la dissertation :
 |
Acquérir les réflexes de base |
|
Organiser et rédiger le devoir |
|
Trouver le plan adapté au sujet proposé |
I - Les réflexes de base
L’épreuve de SES propose une dissertation en 4 heures sur la base de 6 documents de nature différente.
A/ La lecture du sujet
Elle doit permettre de traiter tout le sujet et rien que le sujet. Il y a donc 2 écueils à éviter : mal cerner le sujet d’une part en oubliant un aspect demandé par le sujet, et les hors sujets d’autre part.
Il faut donc dès la lecture du sujet effectuer plusieurs délimitations.
|
la délimitation géographique :c’est la réponse à la question «où ? »(ex : les PDEM , les PVD ) |
|
la délimitation historique : c’est la réponse à la question «quand ? » (ex: depuis les années 80 ) |
|
la délimitation conceptuelle : c’est la réponse aux questions «qui ? » ou «quoi ? ». Il s’agit de retrouver le véritable sujet du devoir, sachant que tous les mots sont importants et de le rattacher aux différents thèmes du programme de TES sans oublier cependant des notions acquises en 1°ES et en 2°SES. |
|
les mots clés du sujet : c’est la réponse à la question «comment ? » . Ils sont importants et permettent de comprendre comment le sujet s’articule. Il ne faut pas les oublier sous peine de mal cerner le sujet ou de tombe dans le HS. |
B/ L’analyse des documents
Ils ont tous un rapport avec le sujet et doivent donc tous être utilisés pour construire la dissertation.
Il ne s’agit pas de faire un commentaire de textes ou une analyse de tableaux détaillée. Au contraire les idées générales doivent être privilégiées et les idées clés exprimées.
C’est donc vision synthétique des documents qu’il faut avoir et éviter de se noyer dans les détails.
Il faut aussi éliminer la paraphrase et les citations de phrases entières de textes.
Eviter encore d’étudier les évolutions année après année.
II- Organisation et rédaction
Une dissertation s’organise précisément selon un plan soigneusement élaboré. Mais il faut aussi faire attention au temps imparti.
A/ L’élaboration
Il faut procéder par étapes en respectant un certain minutage :
|
la lecture et l’analyse attentive du sujet en soulignant les points importants demandent au moins 10 minutes pour être sûr de bien l’avoir délimité. |
|
l’analyse des documents devra être assez rapide, c’est-à-dire qu’il faut aller à l’essentiel, en triant et en exprimant uniquement ce qui se rapporte au sujet. Cela demande 1 heure environ. |
|
la construction du plan est essentielle et demande environ ¾ d’heure, car il faut organiser tous les éléments extraits des documents en suivant la problématique du sujet. |
|
la rédaction se fera directement au propre et demande 2 bonnes heures, pour bien peser ses mots et exprimer correctement ses idées. |
B/ La construction
Le plan représente l’ossature du devoir. Cette phase est donc essentielle : il faut suivre un plan logique et cohérent, selon un fil conducteur qui soit bien adapté au sujet proposé.
En général on demande 2 parties, chacune d’elle étant subdivisée en 2 sous-parties. Les sous-parties comprennent des idées reliées directement les unes aux autres. Les idées doivent être appuyées sur les documents et sur des connaissances personnelles. Pour cela il faut d’abord les formuler, puis les expliciter c’est-à-dire les développer en les rendant compréhensibles, il faut enfin argumenter à l’aide des documents (chiffres, calculs, idées des auteurs...) et des connaissances personnelles (cours, TD, lectures, actualité...). Les candidats ayant choisi la spécialité SES sont invités à faire précisément référence aux auteurs du programme de spécialité qui se rapportent au sujet proposé.
|
les parties doivent se répondre en abordant respectivement les aspects du sujet (ex: la thèse d’un auteur d’abord, ses limites ensuite) |
|
les sous-parties s’attachent plutôt aux différents plans d’analyse (ex: plan économique/ plan social). |
C/ La rédaction
Elle se fait directement au propre, cependant l’introduction et la conclusion seront cherchées au brouillon d’abord car elles suivent des règles précises.
l’introduction
Elle doit obligatoirement comporter 3 parties :
|
d’abord présenter le sujet, c’est-à-dire l’amener à partir d’un contexte général |
|
ensuite poser la problématique, c’est-à-dire reformuler la question proposée par le sujet |
|
enfin annoncer le plan qui va être suivi pour répondre à cette question. |
la conclusion
Elle comporte seulement 2 parties :
|
une synthèse rapide de ce qui a été dit dans le devoir ; 2 ou 3 phrases suffisent |
|
une ouverture vers un champ plus large auquel se rattache le problème qui vient d’être traité. |
règles générales de présentation
Il faut respecter l’équilibre des parties et des sous-parties.
Il faut aérer le devoir (ex: sauter 2 lignes entre chaque partie, sauter 1 ligne entre les sous-partie, aller à la ligne pour chaque idée nouvelle).
A la fin de chaque partie, on peut faire une conclusion partielle qui servira de transition avec ce qui suit.
règles générales de rédaction
Avoir un style et une orthographe corrects.
Etre précis, c’est-à-dire argumenter en utilisant des chiffres ou des idées tirées des documents.
Etre concis, c’est-à-dire éviter les phrases à rallonge et le verbiage sans suite.
III- Les grandes catégories de sujet
A/ Les sujets à énoncé débat
Ce sont les plus fréquents. Ils proposent des questions portant sur une controverse, des oppositions, des différences de vue entre grands auteurs... Ils appellent donc une discussion ou peuvent encore demander de présenter les limites d’un thème.
La formulation du sujet peut être du type : «En quoi... ? », «Dans quelle mesure... ? », «Peut-on dire que... ? » etc.
Le plan adapté est de type antithétique : I - Thème/ II - Limites, ou I - Oui/ II - Mais
B/ Les sujets à énoncé inventaire
Ils sont assez fréquents aussi. Ils proposent d’explorer toutes les dimensions d’un thème.
La formulation peut être : «Analyser... », «Caractérisez... », «Expliquez... », «Quelle place... », «Quel rôle. »etc.
Le plan adapté est de type analytique : I - Observation des faits et causes/ II - Conséquences et solutions ou I - Causes/ II - Conséquences
C/ Les sujets à énoncé comparatif
Ils sont plus rares et demandent de mettre en parallèle deux objets d’étude.
Leur formulation peut être : «Comparez... », «Forces et faiblesses de... », etc.
Il faut donc choisir un plan comparatif de type : I - Les ressemblances/ II - Les différences.
D/ Les sujets à énoncé interactif
Ils sont assez rares, mais sont les plus difficiles à traiter. Ils demandent de décortiquer les liens entre deux thèmes d’étude.
Leur formulation peut être : «Quelle relation y a-t-il entre... », «Quels liens existent-ils... »etc.
Le plan adapté est de type : I - Influence de A sur B/ II - Réciproque : influence de B sur A.
E/ Les sujets à plan impératif
Ils sont aussi assez rares et peuvent recouper les plans précédents : le sujet demande de suivre impérativement un plan proposé. C’est ce que propose la question de synthèse.
II - L'épreuve de synthèse
+Elle se compose de deux parties d’égale importance sur le plan de la notation :
- le travail préparatoire
- la question de synthèse
I - Le travail préparatoire
Il s’agit de répondre à un nombre limité de questions de façon la plus complète et la plus précise possible.
Le barème est indiqué pour chaque question.
Un travail de concision est également demandé puisque, selon le nombre de points attribués à la question, ce nombre varie de 10 lignes au minimum à une vingtaine environ.
Il est important de bien répondre aux questions préalables, car celles-ci seront reprises pour construire la question de synthèse.
Il convient de faire attention aux documents proposés. Ceux-ci sont au nombre de 3 et sont de nature différente : textes, documents statistiques, dessins, schémas et boucles d’implication.
Comme pour la dissertation, on regardera attentivement la source des documents, les titres, les unités...
II - La question de synthèse
Ici encore, de la concision est demandée : 3 pages environ, c’est-à-dire qu’une fourchette allant de 2 pages et demie à 3 pages et demie est autorisée.
Comme la dissertation, la question de synthèse se construit en parties et sous-parties. Cependant le nombre d’idées est ici limité par la longueur du devoir.
Le plan est également important, il est suggéré par la formulation du sujet, qu’il importe de suivre impérativement.
Le travail préparatoire doit être aussi utilisé pour la question de synthèse : il s’agit de se servir des réponses données aux questions, de manière cependant moins développée que pour le travail préparatoire.
Il faut aussi se servir des connaissances personnelles tirées du cours, des TD, des lectures, de l’actualité etc...
III - L'oral de contrôle
+Il se présente comme une épreuve de synthèse :
- des questions préalables
- un sujet de synthèse.
I - Le travail préalable
Il faut répondre le plus précisément possible à 2, 3 ou 4 questions posées.
Ces questions portent sur les documents ou sur les connaissances personnelles et elles devront être réutilisées pour construire la réponse au sujet proposé.
Les documents sont de nature différente et au nombre de 2.
Pour les candidats ayant choisi la spécialité SES, un des deux documents porte obligatoirement sur un auteur du programme de spécialité.
Il faut bien examiner les documents : nature, sources, dates, titres, unités...
Il faut aussi bien les analyser, mais répondre uniquement aux questions qui sont posées.
II - Le sujet
Il se construit lui aussi.
Le nombre de parties peut être limité à deux et on peut se passer de sous-parties compte tenu du temps qui est imparti.
Il faut absolument réutiliser les réponses aux questions préalables, de façon résumée, pour construire la réponse au sujet. Il faut aussi utiliser des connaissances personnelles tirées du cours et des TD, lectures, actualité... etc.
Les spécialistes doivent montrer leurs connaissances précises des auteurs du programme de spécialité se rapportant au sujet proposé.
L’oral de contrôle dure 40 minutes réparties en 20 minutes de préparation et 30 minutes d’entretien. Avant la fin des 30 minutes d’entretien, l’examinateur peut poser des questions subsidiaires portant sur d’autres thèmes du programme, s’il estime que les réponses du candidat n’ont pas été assez probantes.
IV - L'épreuve de spécialité
+Elle se présente sous la forme de documents accompagnés de questions.
I- La stratégie
L’épreuve de spécialité dure une heure seulement et son coefficient est 2.
Le sujet de spécialité est distribué avec le sujet de Tronc commun au début de l’épreuve, mais il vaut mieux traiter le sujet Tronc commun d’abord, en prenant bien les 4 heures qui lui sont imparties car c’est celui dont le coefficient est le plus important : 7. C’est donc le sujet de TC qu’il faut soigner.
II- La forme
Le sujet de spécialité comprend un document d’auteur au programme éventuellement accompagné d’un document d’un auteur contemporain proposant un prolongement des idées de l’auteur au programme.
Les questions sont au nombre de trois :
|
Une première question, notée sur 8 ou 9, demande de mobiliser ses connaissances et de les relier au document proposé sur un point particulier du programme. C’est surtout une question de connaissances, mais il faut se garder de réciter un cours sans lien avec le texte et la question posée. |
|
La deuxième question, notée sur 5 ou 6, demande d’expliquer précisément une phrase du texte de l’auteur du programme. C’est donc une question de compréhension des idées de l’auteur. |
|
La dernière question, notée sur 5 ou 6, porte sur les prolongements contemporains de l’auteur : confirmation ou infirmation de sa thèse par exemple. C’est une question d’analyse et de réflexion. |
C’ est un ensemble organisé de documents de presse regroupés en fonction d’un thème précis. C’est une méthode de travail très utilisé dans l’enseignement supérieur.
I - Comment organiser le dossier?
Il doit être organisé de façon cohérente en rapport avec le thème du dossier.Pour cela il faut préparer un plan que l'on proposera au professeur dès que possible pour approbation. Deux pièges doivent être évités:
| élaborer le plan en fonction des seuls documents trouvés, on risque alors de passer à côté d’ une partie du sujet. |
| être trop ambitieux, ce qui rend le plan difficile à construire. |
| un sommaire annonçant le plan |
| une introduction qui doit cerner la question et proposer une problématique |
| un développement comportant plusieurs parties |
| une conclusion qui soit une rapide synthèse du développement |
| une bibliographie indiquant la source des documents |
| La source du document (auteur, éditeur, date) |
| Une analyse des chiffres-clés en rapport avec le dossier |
| Un résumé des textes de même |
II - où trouver des documents et comment les présenter?
| D'abord au CDI où les périodiques et revues économiques sont nombreux. |
| A la bibliothèque municipale où l'on pourra faire au besoin des photocopies. |
| Dans le manuel enfin où certains points sont bien développés. |
Les documents doivent être collés sur des feuilles, de façon assez aérée, un ou deux documents par feuille par exemple selon leur longueur, et selon le plan de progression choisi. En aucun cas ils ne doivent être présentés seuls, un rapide résumé doit les accompagner, ainsi que leur source.
Chaque partie du plan doit apparaître clairement, on peut par exemple utiliser des chemises de différentes couleurs.
La présentation est importante car elle témoigne de l’intérêt et du soin apporté par l’élève à son dossier. Un classeur avec des porte-documents transparents est à ce titre également très convenable.
Enfin on peut rédiger les résumés à la main en mettant en évidence certains points à l’aide d’un surligneur.