1.  Il existe dans les PED un cercle vicieux de la pauvreté : un faible niveau d’épargne du fait de revenus bas, qui entraîne peu d’investissements productifs, si bien qu’il ne peut y avoir de gains de productivité permettant d’élever les salaires (réponse à la question 6).

2. Ainsi la faiblesse du niveau de vie explique la faiblesse de la production et l’étroitesse des marchés car il n’y a pas de véritable demande solvable (réponse à la question 5).

3. Pourtant il y a des capitaux appartenant à de riches familles, mais ils sont souvent placés à l’extérieur du pays, sur les marchés financiers occidentaux (réponse à la question 5).

1. Les firmes multinationales ne sont pas non plus intéressées par des investissements dans les PED car les perspectives de profit y sont faibles (réponse à la question 5).

2. Lorsqu’elles s’y implantent c’est pour y produire à destination de l’exportation, souvent au détriment des cultures vivrières (cours).

3. Selon certains auteurs Tiers-mondistes marxistes, tel P. HERZOG, les PED sont exploités par les multinationales qui y cherchent seulement une main d’œuvre bon marché, sans aucune retombée sur leur économie (cours).

1. La théorie de ROSTOW montre l’importance des conditions préalables comme étape au développement, avec en particulier l’émergence d’un esprit d’entreprise ouvert et prêt à innover (cours).

2. Or dans les PED, la mentalité est souvent conservatrice, le religieux y prédomine, en y interdisant toute nouveauté et en imposant le respect des traditions (cours).

3. C’est ainsi que l’on constate que la démographie y reste élevée avec un régime traditionnel de haut niveau, tandis que le niveau d’éducation, et en particulier celui des femmes, y est très bas (doc. 1)

1. Certains auteurs comme F. PERROUX dénoncent le rôle des anciens colonisateurs qui imposent des élites qui leur restent favorable après la décolonisation (cours).

2. Les élites politiques des PED sont souvent corrompues et prêtes à favoriser les puissances étrangères au détriment de leur pays (cours et doc. 2).

3. C’est ainsi qu’en supprimant toute charge sociale sur leur main d’œuvre, ils attirent les FMN, mais ne peuvent fournir au pays l’équipement éducatif et sanitaire qui leur serait nécessaire (doc. 2 et 3).

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